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Entre humour et gravité, “Coma” dévoile une autre manière de filmer l’intime.

  • Photo du rédacteur: Samuel Massilia
    Samuel Massilia
  • il y a 4 heures
  • 2 min de lecture

Au festival des Antipodes, la projection de Coma a résonné comme une œuvre profondément intime. Avec ce film, Saara Lamberg signe un vibrant hommage à sa mère, disparue il y a neuf ans. À travers cette histoire suspendue entre veille et inconscience, la cinéaste explore le lien invisible qui unit les vivants et les absents. Improvisé de bout en bout, Coma est un film libre, mouvant, qui avance au rythme des émotions — entre humour discret, sensibilité pure et éclats de réalité. Aux côtés de Janet Watson Kruse, le film réunit un casting multiple et brillant, où chaque interprète semble apporter une nuance, une respiration, une vérité. On y ressent la spontanéité d’une création collective, née de la confiance et du partage. Rencontre.


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« Saara, Janet, vous étiez présentes au festival des Antipodes pour présenter votre film Coma. Quelle est l’histoire ?

Saara : C’est une histoire racontée du point de vue d’un patient dans le coma, de ses proches, de ses amis, de ses amants secrets et d’autres personnes qui lui rendent visite. C’est un film entièrement improvisé, et comme le personnage est dans le coma, le montage est dans un état altéré. Il est unique et différent, comme du jazz.


Que signifie pour vous ce festival ?

S : Il s’agit de notre première internationale avec ce film. Il a été projeté dans quelques cinémas en Australie, mais c’est le premier festival international auquel il participe. C’est également mon quatrième long-métrage présenté à ce festival, ce qui est très spécial. Je ne pense pas qu’il existe un autre festival au monde qui ait suivi ma carrière avec autant de fidélité. Nous en sommes très reconnaissants.


Janet : Pour moi, ça signifie beaucoup qu’une grande partie de mon travail qui consistait à improviser avec des professionnels de santé soit vue. Saara est une réalisatrice et auteure extraordinaire. Elle travaille de manière très indépendante et ce festival est une occasion rare de pouvoir voir son travail.


Quelle sera la vie du film ?

Saara : Nous travaillons actuellement sur la distribution du film et le meilleur moyen de suivre son parcours est probablement via les réseaux sociaux, soit en me suivant sur Instagram, soit sur mon site web, où nous publierons des informations. »

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© 2021 par Samuel Massilia.

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