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Ycare : "Mon rôle, c'est d'unir."

  • Photo du rédacteur: Samuel Massilia
    Samuel Massilia
  • 13min
  • 3 min de lecture

Il sera sur la scène du Pasino d'Aix-en-Provence le mercredi 29 octobre à 20h30, « une ville que j’aime beaucoup et tellement jolie qu’on a envie d’y habiter. » Ycare sillonne actuellement la France avec son nouvel album et c'est avec une énergie communicative qu'il déclare sa flamme à un public fidèle et venant de toutes les régions. Depuis la fête de la Musique au Sénégal quand il était lycéen et animateur, « le Jean-Luc Reichmann de la 4ᵉ à la Terminale », celui qui fait partie des plus belles plumes de la chanson française continue de jeter des cœurs avec sa voix et de dessiner des sourires dans des salles conquises. Rencontre.


© Wahib Chehata
© Wahib Chehata

« Ycare, quelle présentation ferais-tu de ton album au nom éponyme sorti cet été ?

L’amour est le fil rouge, évidemment ! Il est le tissu de tout et le seul lien entre le ciel et la terre. Dans mon pays, il y a une machine à transformer la tristesse et la colère en quelque chose de positif. C’est aussi prendre les gens comme ils sont, avec leur qualité et leur défaut, et essayer de les ramener à cette table qu’est la discussion. C’est là tout l'enjeu de notre société.


D'où te vient cet amour des mots ?

Ne cherche pas, c’est Jacques Brel ! (Rires) Ça me passionnait de le voir appuyer sur les consonnes. Je réécrivais ses chansons et je regardais comment il faisait. Je trouve ça beau d’arriver, avec passion et ferveur, à faire ressentir quelque chose à des gens par le verbe et les mots. La musique n’est qu’un véhicule pour accompagner cela, surtout en francophonie.


© Wahib Chehata
© Wahib Chehata

J'ai eu un coup de cœur pour le titre Paradis. Comment est-il né ?

Dans ma vie, j’ai pris des gifles qui m’ont réveillé. Un paradis, c’est dire aux gens qui aiment de continuer à aimer, malgré les tourments. Je suis originaire du Moyen-Orient, c’est tendu là-bas et le monde entier semble s’être concentré sur cette zone où il se passe des drames. Il faudra le temps des deuils, des pardons, mais mon rôle, et c’est celui que j’ai choisi de porter, est d’unir les gens.



Récemment, tu as proposé une version en duo du titre Dans tes bras avec Lara Fabian...

C’est miraculeux. On s’est rencontrés aux Enfoirés en 2024, je venais d’arriver dans la troupe et elle y revenait. Une espèce de connexion s’est faite naturellement. On déjeunait ensemble tous les jours. C’est comme une sœur. Au moment de sortir ce single, j’ai réfléchi et me suis dit qu’une chanson d’amour, ça se chante à deux. Je lui ai proposé de partager une version et elle a immédiatement dit oui. J’en suis extrêmement honoré. Pour moi, Lara Fabian fait partie du top 3 des plus belles voix du monde. J’ai pleuré deux fois en studio, la première avec Zaz sur Les Animaux fragiles, et la seconde avec Lara.


L'Olympia le 7 mars 2026 arrive à grand pas...

J’appelle de mes vœux à ce que toutes les régions de France viennent. Tu sais, à mes concerts parisiens, il n’y a pas beaucoup de Parisiens. Au Zénith de Paris, il y avait des gens de Bordeaux, de Lyon, de Lille, de Toulouse, de Tours, de Bourges, de partout. Je leur propose de venir se rencontrer à cette occasion parce que l’Olympia, c’est le théâtre de mes rêves. »



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© 2021 par Samuel Massilia.

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