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Céline Pitelet, la passion de l'information !

La culture, le partage et les rencontres humaines sont au cœur du podcast Fais Moi Signe... de Céline Pitelet. Avec des récits croustillants, à dévorer le matin avant de partir sur le chemin du travail ou le soir, au crépuscule, avant de se coucher, Fais Moi Signe... est à écouter sans modération. Rencontre avec Céline Pitelet, la passion de l'information !


© BFMTV

« Depuis le mois d'avril, vous proposez un podcast intitulé Fais Moi Signe… que l'on peut écouter sur Deezer, Spotify, Apple Podcasts. Comment est né ce projet ?

Ce podcast a germé dans mon esprit il y a un an. Il est né de mon désir de développer un projet autour de belles histoires, extraordinaires et hors du commun, avec l'idée de montrer que la vie, parfois difficile, peut aussi être fondamentalement magique, qu'elle peut nous surprendre à tout moment en mettant sur notre chemin une rencontre qui va bouleverser notre existence, qui va émerveiller notre vie.

Parfois, ces belles rencontres sont accompagnées de signes, de coïncidences troublantes qu'on appelle des synchronicités. Quand ça arrive, c'est magique et inoubliable. Ce sont ces histoires-là que j’ai voulu mettre en lumière dans Fais Moi Signe…, le podcast des rencontres inattendues.

On y découvre des histoires invraisemblables et touchantes. Comment dénichez-vous ces beaux récits ?

D'abord dans ma sphère personnelle. Je connais certaines de ces histoires depuis des années. Les protagonistes m'ont fait confiance pour leur donner vie et les partager à travers le podcast. L'histoire de Brigitte Benkemoun, je l'ai découverte dans son livre « Je suis le carnet de Dora Maar ». Le podcast permet de donner vie à cette histoire avec un univers sonore, mais aussi d'explorer comment cette rencontre a changé Brigitte, comment elle a évolué « au contact » de cette peintre qui a partagé la vie de Picasso.


Aviez-vous envisagé de proposer ces histoires en format vidéo ?

Non je n'ai jamais envisagé la vidéo. L'idée, c'était vraiment de créer un univers, simplement à l'aide de mots et de sons. Sans l'image, chaque auditeur peut se faire son film dans sa tête et se l’approprier. C'est un peu comme une co-création : l'écoute du podcast va amener quelques éléments d’informations, un décor, une atmosphère et l'imagination de l'auditeur va faire le reste. C’est ce qui va lui permettre de s'évader un instant.


Plusieurs personnes m'ont confié avoir écouté des épisodes de Fais Moi Signe… avec leurs écouteurs, dans leur lit, le soir, lumière éteinte, juste avant de s'endormir, un peu comme quand on lit un bouquin avant de plonger dans les bras de Morphée (rires).


© Eliot Hubert

L'aspect culturel est aussi très présent dans vos podcasts, on l'a vu avec les rencontres de Bastien, Brigitte et Catherine. Vous avez un côté artistique qui ressort aujourd'hui ?

J'ai grandi avec la musique, le théâtre et l'art plastique. Quand j’étais plus jeune, faire de la guitare, jouer au théâtre, c'était pour moi un moyen d’expression, de communication. Cette fibre artistique ressort dans ce projet-là, mais en réalité elle fait partie de ma vie depuis toujours.

La culture est un atout majeur pour le métier de journaliste…

C'est important de se cultiver, d’être curieux, d'aller explorer le monde et les gens, d'être ouvert aux différences. Ces qualités sont essentielles quand on veut s'orienter dans ce domaine-là.

Fais Moi Signe... un projet ambitieux et agréable à écouter, est une activité supplémentaire à votre métier de présentatrice sur BFMTV. Vous aviez envie de donner naissance à une autre aventure, plus personnelle ?

J'avais envie de partager de belles histoires dans un registre différent, plus intime. Ce qui m'intéresse, c'est de recueillir la confidence, de donner la parole à des personnes qui vont tomber le masque pendant quelques minutes, pour me parler avec leur cœur et avec beaucoup d'authenticité.

Vous êtes l'un des visages phares de BFMTV depuis 2010 après de belles expériences en radio chez France Bleu, RTL et RMC. En quoi la radio peut forger pour faire de la télévision ?

Ce qui m’a surtout marquée, c’est l’écriture radio, très visuelle, très concrète. Les mots choisis doivent permettre aux auditeurs de visualiser les scènes que l’on rapporte. L’écriture TV est différente, elle doit compléter les images. Mais je dirais que la radio permet de travailler son écriture, le placement de sa voix, et la spontanéité dans le ton. Ce sont trois leviers précieux, sur lesquels on peut s'appuyer quand on s’oriente ensuite vers la télévision.

© Eliot Hubert

Quand est-ce que cette envie de découvrir le monde, cette curiosité pour l'actualité, est arrivée chez vous ?

C’est parti d’un voyage que j’ai fait quand j'avais 22 ans, à Londres. J'ai eu envie, au cours de mes études, de prendre une année sabbatique, pour déconnecter. C'est tombé sur Londres, et je suis arrivée dans cette ville multiculturelle, avec des jeunes de mon âge qui venaient des quatre coins de la planète. Cette expérience m’a ouverte sur le monde. Ces personnes là me racontaient leur vie, et à travers leurs témoignages, je découvrais tout un pan de leur culture et de leur pays que je ne connaissais pas.


Le deuxième déclencheur, c'était dans le cadre de mes études. J’ai commencé à faire de la radio pour Radio Dijon Campus (rires). Je faisais des chroniques culturelles sur des expos, des concerts, des pièces de théâtre que j'allais voir. J'ai eu un véritable coup de cœur pour ce média, qui me faisait vibrer.

Quel est le souvenir journalistique le plus marquant que vous avez vécu au cours de votre carrière ?

C'est sans conteste la couverture de la crise du Coronavirus pendant le confinement. J'étais très fortement connectée au sens de mon travail, c’est-à-dire informer le plus justement possible et donner à voir et à entendre le monde extérieur dont les téléspectateurs étaient coupés. C'était un événement inédit, inattendu, historique et les échanges que j’ai eus avec les soignants, les malades, les personnes confinées ont été d'une rare intensité.

Avec ce virus, votre façon de travailler a été adaptée. Encore aujourd’hui ?

En plateau, on a modifié les distances entre les journalistes présentateurs et les invités, on a agrandi la table pour permettre de respecter la distanciation. Aujourd'hui, les maquilleuses nous maquillent avec un masque, il y a eu un renfort des protections de ce côté-là. Et puis quand on rentre à BFM, on prend notre température et on nous distribue un masque.

© Eliot Hubert

Quels sont vos futurs projets ?

Je vais co-présenter avec Damien Gourlet, à partir du lundi 24 août, la tranche du midi-15h, du lundi au vendredi. C'est une émission d'actualité, qui laisse aussi de la place à des chroniques culture, geek et éco. Ce sont des rendez-vous que je trouve très sympas car ils nous permettent d'apporter un peu de sourire et de légèreté. Je suis vraiment ravie et ce sera un vrai changement de vie pour le coup (rires).

Auriez-vous une citation fétiche à me délivrer ?

« Il y a des gens avec qui l'on passe une grande partie de sa vie et qui ne vous apportent rien. Et puis, il y a ceux que l'on croise, que l'on connaît à peine, qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute, une demi-heure et changent le cours de votre vie ». Victor Hugo.

Que peut-on vous souhaiter pour le futur ?

De belles surprises et beaucoup d’éclats de rire. »

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