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DJ Lewis, actif et ambitieux !

Dernière mise à jour : 13 mars 2021

Il puise son inspiration aussi bien dans la musique afro-cubaine, trap que dans la pop anglaise. DJ Lewis a su imposer son style en mixant dans les clubs les plus branchés avec des afters shows d'artistes internationaux tels que Wiz Khalifa et ASAP Rocky. Rencontre avec DJ Lewis, actif et ambitieux !


© Hugues Faye

« Au mois de mai dernier, tu as sorti le titre « Dolphin Rave ». Quelles sont les sonorités de ce morceau ? C’est un bon cocktail molotov (rires). C’est un mélange de vibes latines, de musique électronique avec une petite touche de darbouka et une guitare que j’ai jouée en délire espagnol au début.

Tu as mixé pour les plus grands artistes : Wiz Khalifa, Og Maco, ASAP Rocky et ASAP Ferg. Comment est née ton envie de devenir DJ ? J’ai cette passion pour la musique depuis tout petit. Je joue de la batterie, du piano, de la guitare. Pour moi, la musique enlève toutes les barrières. Pour ASAP et Wiz, j’ai fait leur showcase après leurs concerts à Paris. L’énergie que tu as habituellement quand tu mixes est multipliée par cent. La musique est bonne quand elle est partagée.

© Julien Lentin

Sur les plateformes en ligne est disponible ton album GTS avec plusieurs featurings. Parle-moi de cet album plus en détail. Ça faisait un bon moment que je voulais faire un album car je voulais donner plus qu’un single aux gens. J’ai réuni tous les éléments que j’aimais : le hip-hop, le baile funk, une touche de vibes latino et des bons rappeurs. Je l’ai appelé GTS en référence à Gran Turismo Sport comme la Porsche. J’ai monté cet album comme une course de voitures. Au début je mets ma ceinture, je démarre la musique et c’est parti. Au milieu de l’album je me fais arrêter par la douane en Espagne. Du début à la fin, les sons se suivent.

Te souviens-tu de ta toute première scène ? Les débuts peuvent te faire douter mais moi ça m’a vraiment motivé pour la suite. Quand on veut devenir DJ, on a tous en tête Coachella et j’ai très vite compris qu’avant d’en arriver là il y avait du boulot. Ma première date a été dans un club à Paris avec une trentaine de personnes qui dansaient (je tiens à préciser). Et depuis, je joue plus fréquemment devant 3 000 personnes. Ça va faire cinq ans que je fais ce métier. Très vite, j’ai mixé au VIP Room et dans plusieurs boîtes reconnus à Paris. J’ai également joué à Londres dans des radios, en Italie, à Cannes. J’ai aussi fait les plages de Saint-Tropez où c’est très cool.

© Julien Lentin

Par quel moyen as-tu réalisé tes premières compositions ?

Avec un piano en plastique acheté à Pigalle je crois (rires). Un petit mac avec un logiciel pour composer et un studio magnifique à Londres qui faisait la taille d’un placard. Mais en vrai je ne pense pas que ça soit le matériel qui va te sortir un vrai son. C’est plutôt toi qui bosses vraiment et le matos t’aide un peu mais pas l’inverse contrairement aux idées reçues parfois des gens. Jimi Hendrix tu peux lui passer une guitare peu importe le prix ou la qualité, quand il jouera il y aura quand même cette magie !  Aurais-tu une citation fétiche à nous délivrer ? On a du boulot et il faut juste bien le faire. Il faut aussi s’accrocher car dans la vie il y a des moments plus difficiles que d’autres, mais à prendre positivement. Je pense que pour arriver où on veut, il est important de bosser dix fois plus que les autres. Que peut-on te souhaiter pour le futur ?  Qu’on me pose la question de savoir ce que ça fait de mixer devant des millions de personnes et pas des milliers (rires). »

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