Dounia Coesens, instinct d'actrice !
L'adrénaline du jeu, le danger de jouer face à un public ou encore la cadence élevée des tournages de « Plus belle la vie » forment un cocktail qu'apprécie Dounia Coesens dans son métier. Avec une éducation autour de l'art, c'est très jeune qu'elle dévoile son talent de comédienne, aussi brillante à la télévision que sur les planches de théâtre. Rencontre avec Dounia Coesens, instinct d'actrice !

« Récemment, sur tes réseaux sociaux, tu as partagé le court-métrage « Les Âmes Sœurs » de la réalisatrice Marion Filloque. Comment as-tu pris part à ce projet ?
C'est un ami qui m'a parlé de Marion, une réalisatrice qui voulait réaliser un premier court-métrage en racontant son histoire à elle, celle d'avoir une petite sœur atteinte de schizophrénie. Elle m'a envoyé un scénario qui n'était pas dialogué, juste résumé. Je lui ai proposé que le scénario reste comme il est pour que trois jours avant le tournage on se retrouve avec les comédiens pour discuter du sujet et que l'on soit en impro. Il y a des scènes délicates et je trouvais ça intéressant qu'on connaisse le sujet sur le bout des doigts.
Je joue le rôle de la grande sœur qui se bat afin d’éviter que sa petite sœur n’aille pas directement à l’asile et ne prenne de traitement fort. Marion voulait vraiment que chaque scène transmette un maximum d'émotions. Je suis très fier de ce court-métrage, j'ai fait confiance à Marion et elle a fait un travail formidable. C'est un court-métrage qui est parti dans le monde entier, on a reçu des prix en Italie, à New-York.
Dès l'âge de 10 ans, tu étudies la musique et prends des cours de piano avant d'intégrer le Conservatoire d'Aix-en-Provence. En parallèle, tu suis également une formation en art dramatique. Comment est née cette fibre artistique chez toi ?
Par mes parents. Mon père est comédien et on a eu une éducation autour de l’art. Mon frère est danseur, ma sœur est musicienne et maintenant elle travaille dans la production d’ « Un si grand soleil ». Notre père nous a toujours dit que l'art était la seule manière de transmettre des émotions aux gens, et de les faire sortir de leur quotidien. Il voulait que ses enfants soient artistes.
Très tôt, je prenais des cours de théâtre à la MJC d'Aix-en-Provence et c'est mon père qui donnait les cours, en parallèle j’étais au conservatoire de musique. Quand j'ai commencé à jouer régulièrement dans « Plus belle la vie », j’ai dû faire un choix car cela me prenait beaucoup de temps, j’ai vraiment trouvé une liberté dans le jeu d’acteur que je ne retrouvai pas dans l’éducation assez strict au sein de mon conservatoire de musique, j’ai donc poursuivi dans cette voie-là.
« Plus belle la vie », série à succès qui te révèle au grand public dans laquelle tu incarnais Johanna Marci. Quand on a quinze ans, quelles sont les appréhensions que l'on a avant de tourner dans une série au rythme de tournage élevé ?
Quand je suis arrivé, il n'y avait pas autant de comédiens qu’aujourd’hui. J'étais face à des acteurs confirmés, Cécilia Hornus qui jouait ma mère sortait du Conservatoire. J'étais u