top of page

Jules Porier, un ticket pour le cinéma !

Dernière mise à jour : 15 mai 2021

Il hume de la pellicule depuis l'enfance. Si l'avenir appartient aux curieux de profession, Jules Porier est un biscuit dur, un jeune comédien qui construit sa cinéphilie personnelle et son parcours d'artiste avec maîtrise et ambition. Jules parle de son art sans complexe, il a un pied dans la galaxie du septième art et se donne les moyens pour s'y installer sur la durée. Son visage est à scanner, nul doute que son nom figurera en haut de l'affiche. Rencontre avec Jules Porier, un ticket pour le cinéma !


© Gaëtan Rolle

« Les salles de cinéma vont rouvrir très prochainement. C'est un soulagement pour toi ?

Ce sera un gros soulagement si ça rouvre. Je pense et j’espère qu’il y aura un élan, même ceux qui n’ont pas l’habitude d’aller au cinéma, ça va leur donner envie d’y aller. Je sais que pas mal de projets sont figés. C’est un peu galère mais je ne me plains pas, c’est comme ça pour tout le monde et pas uniquement pour les gens du cinéma. Il faut faire avec.


Les salles obscures, ça t'évoque quoi ?

C’est un lieu très agréable. Regarder un film dans une salle de cinéma, ce n’est pas pareil que regarder un film sur son canapé. Dans une salle, on est dans une ambiance de partage. J’essaie de m’intéresser à tous les genres de films, même quand ça ne m’intéresse pas trop. Je peux aussi bien aller voir un Marvel qu’un film Serbe. Ce qui est aussi cool, c’est que tous les films classiques sont sur Netflix. Si on veut se faire une culture cinématographique, on le peut avec un petit abonnement.


Tu es un jeune comédien avec trois beaux films dans ton CV. Mais tu n'as pas attendu les premiers rôles pour commencer, puisque tu t'es lancé avec des courts-métrages indépendants sur Youtube, notamment avec Joker. D'où te vient ce goût de la création ?

Alors déjà, désolé pour t’avoir infligé de regarder Joker (Rires). C’était il y a longtemps, le scénario n’est pas fou mais le maquillage était cool. Sur Youtube, j’ai supprimé pas mal de vidéos. Petit, j’aimais bien faire des petits spectacles devant mes parents. Un de mes premiers souvenirs de films, c’était Bambi en cassette chez ma grand-mère. J’avais pleuré (Rires).


En 6ème, j’ai connu Youtube et j’ai voulu faire ça. C’était affreux, il n’y avait aucun sujet mais j’ai dû faire cinq ans sur Youtube. J’aimais bien créer et partager. Le cinéma, c’était un rêve, un cran au-dessus.



L'envie de faire ce métier a suscité quelle réaction autour de toi ?

Quand t’es petit et que tu dis que tu veux être acteur, les gens sont en mode « oui, oui, c’est bien ». J’ai eu la chance que ça devienne concret très vite avec un gros rôle dans le film d’