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Karim Leklou : "Ce sont les spectateurs qui font le cinéma."

Il est l'un des invités des Rencontres Cinématographiques de Salon édition 2024. Karim Leklou aime rencontrer un public qui le suit depuis quelques années maintenant, et continue de le découvrir dans des registres différents. Son jeu d'une captivité saisissante et sa présence magnétique à l'écran l'amènent vers l'exploration de projets singuliers. Rencontre.


© DINH VAN MEN STUDIO

« Karim, tu es présent cette année aux Rencontres cinématographique de Salon-de-Provence avec le film Vincent doit mourir. De quel sentiment es-tu animé ?

C’est l’occasion de rencontrer le public, d’avoir un retour sur notre travail, d’échanger dans des moments de convivialités. Je trouve que ce sont les spectateurs qui font le cinéma. C’est toujours intéressant de voir comment les films sont perçus.


Peux-tu me parler de ton expérience de travail sur ce film de Stéphane Castang ?

C’est l’histoire d’un gars, graphiste et plutôt content de lui, qui va du jour au lendemain se faire agresser sans raison. Le phénomène va s’amplifier, de l’entreprise où il travaille à la ville, puis les emmerdes vont continuer à la campagne. Il va rencontrer l’amour, mais comment avoir une histoire avec quelqu’un qui peut potentiellement vous tuer ? C’est un film original, de baston, avec de l’humour noir. Le scénario et la patte de Stéphane Castang, le réalisateur, m’a donné envie de le faire.



Quel spectateur es-tu ?

Je suis assez curieux, je vais voir tous les genres, du film d’auteur à la comédie, et les films pop-corn (rires).


As-tu le souvenir d'une première projection dans une salle de cinéma ?

Je me souviens d’avoir vu Mary Poppins avec mon père, j’avais quatre ans et je ne comprenais rien. Je n’arrêtais pas de lui poser des questions « pourquoi ci, pourquoi ça », les gens disaient « chut » dans la salle et mon père continuait gentiment à m’expliquer. J’ai revu le film trente ans plus tard et je ne l’ai toujours pas compris. Mary Poppins doit être sous hallucinogène, elle me fait peur (rires). »

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