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Koukla Lapidus : "Susciter de l’émotion est presque plus important que de les vivre soi-même."

Inspirée par la vie, des déceptions aux bonnes rencontres, Koukla Lapidus a pris la plume pour écrire ses premiers poèmes « en pension, où l'on nous confisquait les téléphones et où l'on avait le droit de ne rien faire. » Cette fibre artistique infusée par son héritage culturel amène Koukla sur les plateaux de tournage, dont le premier rôle à l'écran reste un souvenir joyeux, « Sonia Rolland m'a donné sa confiance » s'enthousiasme la comédienne et talent d'Elite Models dont le rire et la bonne humeur enivre de gaieté son interlocuteur. Rencontre.


© India Lange

« Koukla, le grand public a pu te découvrir dans le film Un destin inattendu de Sonia Rolland au début de l’année sur France 2. Quelles images te reviennent du tournage ?

Quand on a commencé les répétitions, on a appris à se connaître avec le groupe de filles et au fil des lectures, Sonia gardait mes propositions sur le personnage de Miss Midi Py. On l’a créé ensemble pour devenir le personnage comique du film. On a ensuite tourné sur l'Île de La Réunion, toutes les filles s’entendaient bien, on était présentes l’une pour l’autre. La sororité a été la clé du tournage. Encore aujourd’hui, on se voit presque tous les week-ends, de vraies amitiés se sont créées.


Quelle a été ta préparation pour interpréter une Miss ?

On a appris au moins six chorégraphies différentes avec notre coach Karine Nuris, spécialisée dans les danses. De la posture au port de la ceinture, il fallait être à l’écoute des autres pour être coordonnés. Être Miss, c’est un vrai boulot !



Comment est née ta passion pour la comédie ?

Je me souviens qu’en primaire, j’avais suppliée ma mère de m’inscrire au cours de théâtre à l’école. On avait appris Les Fourberies de Scapin. J’ai fait rire toute la salle en jouant mon monologue, et cette sensation m’a donné envie de ne faire que ça dans ma vie. Susciter de l’émotion est presque plus important que de les vivre soi-même. Je suis née dans une famille d’artistes avec ma sœur Milla. Maman est chanteuse, papa est dans la mode et le design. Ils comprenaient ce désir artistique.


Est-ce que ton expérience de mannequin t’aide quand tu es comédienne ?

Dans le mannequinat, on nous demande beaucoup de regarder l’objectif, alors qu’au cinéma, il faut totalement s’en débarrasser. Et puis j’ai commencé par le théâtre où il y a ce rapport direct avec le public. Ces expériences m’ont surtout aidée à prendre confiance en moi, ce que je n’avais pas du tout quand j’étais petite.


Tu as des souvenirs de tes premiers pas en tant que mannequin ?

J’étais tétanisée ! J’étais en stage chez Madame Figaro quand un monsieur m’a approché pour me demander si j’étais mannequin, ce qui n’était pas du tout le cas à l’époque. Je voulais être archéologue, rien à voir ! Je suis retournée le voir à 15h, comme il me l’avait demandé, et je passais mon premier casting mannequinat. Et Samuel, je pense n’avoir jamais été autant crispée de toute ma vie ! Il m’a prise en photo, puis m’a remercié et s’en est allé. Quatre mois après, je reçois un message privé de la styliste qui me félicite et m’annonce que je suis prise pour un shooting dans un château avec Fanny Latour-Lambert. J’y ai pris goût et trouvé ça génial.


Comment as-tu, ensuite, choisi les projets qui correspondaient le mieux à l'image que tu souhaitais projeter ?

Milla et moi, on a eu la chance d’entrer chez Elite Models en tant que talents. On travaille avec les marques dont on aime l’ADN. On va assister à leurs défilés, faire des collaborations en portant leurs vêtements à des événements. On fonctionne au coup de cœur.



Quels sont tes prochains projets ?

J’ai passé des castings, donc je croise les doigts. Sinon, on a écrit avec Milla une série d’horreurs inspirée d’un mythe qui s’appellera Murmures. Karim Ouaret et sa femme Jalane sont les scénaristes du projet. On est ensemble dans cette aventure. On a parlé avec des psychologues et nous avons rencontré des exorcistes.


Pour conclure cet entretien, aurais-tu une citation fétiche à me délivrer ?

Ce serait plus un conseil que je me suis donné : celui de ne pas avoir peur de l’échec, parce que sans ça, la victoire n’est pas la même. Il faut prendre l’échec comme un écrin vers la réussite. »

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