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Kriss Goll, esprit positif !

Dernière mise à jour : 27 sept. 2021

Un jour elle est née, depuis elle improvise. Kriss Goll fait partie de cette nouvelle génération d'auteurs de talent. Elle imaginait déjà les applaudissements des spectateurs dans la salle, elle entendait déjà leurs rires, une visualisation devenue réalité avec sa première pièce À tout prix. Une comédie drôle, rafraîchissante qui nous offrent de la joie et du bonheur, tout ce dont nous avons besoin en ce moment. Rencontre avec Kriss Goll, esprit positif !



« Jean-Pierre Bigard, directeur du Palais des Glaces et de la Comédie de Paris : « Si on la sort par la porte, elle rentre par la fenêtre ». Quelle définition donnerais-tu de toi-même ?

Effectivement c’est bien moi. Je ne lâche jamais rien et je pense qu’il ne faut jamais rien lâcher dans la vie. Il faut être persévérant pour atteindre ses objectifs. C’est important d’aller au bout de ses rêves. Quand on est déterminé, les gens le ressentent.


Il t'a fallu beaucoup d'opiniâtreté pour faire naître ta première pièce de théâtre À tout prix...

Il n’y avait ni théâtre, ni financement. J’ai rencontré mon comédien Paul-Marie Beveraggi chez Castel, où je travaille également. Je lui ai envoyé ma pièce et une semaine plus tard, il est revenu vers moi en me disant qu’il a adoré et qu’il souhaitait jouer dedans. Mes comédiens étaient là depuis le début, ils ont tout de suite cru au projet À tout prix, et de les voir motivés comme jamais c'était d’ailleurs un des moments forts de cette aventure.


Une fois que l'on a le casting, on pense que le plus dur est passé...

C’est là où tout commence justement ! Dès que j’ai eu ma team, je me suis mise à chercher un théâtre. Déterminée comme jamais, je me suis présentée au culot au théâtre de Dix Heures avec une affiche. C’est Éric Delcourt qui m’a accueilli, très étonné de ma démarche, car habituellement cela se fait par mail ou téléphone. Je lui ai proposé une lecture de ma pièce et il m’a répondu « d'accord, on programme cela dans 2 semaines ».


Nous avons fait la lecture et à la fin Éric Delcourt m’a dit qu’il avait adoré la pièce, qu'elle faisait partie du haut du panier et qu’elle pourrait très certainement se jouait à la rentrée. Mais le problème c’est que le théâtre de Dix Heures n’avait pas de subventions pour monter des pièces. Il me manquait donc le financement ! Je me suis posé la question d'investir moi-même mais ça risque de coûter cher, de trouver une production mais quand on n’est pas connu c’est compliqué, ou alors de trouver des sponsors qui peuvent éventuellement investir.


© William Let

Et tu parviens à en trouver...

J’ai eu la chance de rencontrer le CEO de l’application Happn Didier Rappaport. Il a trouvé la démarche intéressante, et il m’a parlé de faire un placement de produit dans ma pièce. Il m’a également coaché sur le business plan. J’ai alors démarché d’autres investisseurs pour qu'ils deviennent les sponsors de ma pièce. J’ai fait un meeting, et à la fin tout le monde a levé la main y compris le notaire ! C’était dingue ! Je n’y croyais pas ! J’avais donc les investisseurs, le théâtre et les comédiens.


Pourtant, la pièce ne démarre toujours pas. Comment as-tu réussi à atteindre la ligne d'arrivée de ce projet ?

Un des investisseurs a voulu que je trouve un théâtre plus grand pour accueillir ses partenaires. Ce qui est mission quasi impossible, car les théâtres ont toutes leur programmation préparée six mois voir un an à l’avance. J’avais la Comédie de Paris en tête, car elle correspondait bien à ma pièce puis c’était une grande salle de 184 places.