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Laëtitia Eïdo, une âme d'artiste !

Amoureuse des mots et des planches, c'est très naturellement que Laëtitia Eïdo se tourne vers le théâtre avant de connaître une ascension sur le petit et grand écran. Révélation dans la série « Fauda » sur Netflix, Laëtitia compte bien tourner plus régulièrement en France, après de magnifiques expériences dans des productions de tous horizons. Rencontre avec Laëtitia Eïdo, une âme d'artiste !

© Ronen Akerman

« On aurait dû vous retrouver cet été au festival d'Avignon dans la pièce « Le vent d'Arménie » adaptée du livre d'Anny Romand. Ce n'est que partie remise ?

Je vais reprendre deux pièces de théâtre à la rentrée. « Le vent d'Arménie » sera mis en scène par Guila Braoudé. Et l'autre pièce est une adaptation du roman « Journal d'un vampire en pyjama » de Mathias Malzieu, qui est aussi le chanteur du groupe Dionysos. C'est l'histoire de son parcours (très poétique) pour survivre lors d'une - longue - greffe de moelle osseuse. Je jouerai avec Fred Testot, dans une mise en scène de Yann Samuel, qui avait réalisé entre autres « Jeux d’enfants ».


C'est sur les planches que vous faites vos premiers pas de comédienne en incarnant Andromaque ou Eglé. Jouer directement face à un public a été tout aussi formateur que vos stages avec les compagnies de Peter Brook ou Jacques Lecoq ?

J'aime beaucoup les mots et les planches. Après mes études d'architecture, j'ai fait une spécialisation scénographie à la Sorbonne-Nouvelle. Je suis allé jusqu'au Master 2, c'était cohérent pour moi de faire du théâtre en pratique et de l'étudier sur le plan théorique. Pour moi, il n'y a pas de différence entre le jeu au théâtre et au cinéma. L'avantage des stages, c'est que ce sont des formations courtes avec des personnes que l'on peut vraiment choisir, alors que dans les écoles on ne sait pas vraiment sur qui on va tomber.


© Anthony Lesme

Arrive le cinéma et la télévision avec « Le Destin de Rome », « Hero Corp », « Yes I Do » ou encore « Holy Air », quels étaient vos questionnements avant de tourner face à une caméra, sur un plateau de tournage ?

Il y a toujours l'appréhension de ne pas connaître parfaitement son texte par exemple. Mais j'ai appris à canaliser ces peurs grâce à la technique "Meisner" qui permet de s'adapter aux situations de jeu, dans le moment présent : peu importe ce qu'il se passe, comme on est dans la vérité de l'instant, on s'adapte. Et ce que l'on va découvrir sera peut-être encore plus riche que ce à quoi on aurait pu s'attendre.


Pour le long-métrage « Mon fils », vous aviez contacté le réalisateur Eran Riklis.