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Lou Labussière, la bonté d'une artiste !


Le cinéma lui a apporté ce que l'école n'a jamais su lui donner. Lou Labussière a une vision des sentiments tout sauf tiède, nourris par le cinéma. Lou parle de son jeune parcours et de ses envies avec une voix enjouée. Jeune femme engagée, Lou se bat contre toutes les injustices et son arme fatale est la fiction, pour faire passer des messages à travers l'histoire d'un personnage. C'est ça, aussi, le cinéma, un œil ouvert sur le monde. Et on souhaite à Lou d'accompagner nos vies de pellicules. Rencontre avec Lou Labussière, la bonté d'une artiste !


© Instant en suspens / Patrice

« Comment vis-tu cette période qui nous prive d'accès à la culture ?

Assez mal, comme beaucoup de gens je pense. Pour moi, aller au cinéma, au théâtre, à des expos et des concerts, ça faisait partie de mon quotidien. En tant qu’actrice, on se nourrit de tout ça. On est privé d’un contact, d’un échange avec les autres. J’ai essayé de prendre le positif, d’améliorer ma culture cinématographique. Pendant le confinement, je faisais un jour, un film. Je me suis fait une liste de films à voir, par réalisateur ou par acteur. J’ai revu tous les films de Sam Mendes, par exemple ou ceux avec Ryan Gosling. On m’a privé d’accès à la culture, mais moi, j’ai essayé de ne pas m’en priver.


Ce goût du jeu, du théâtre et du cinéma est un héritage culturel...

Dès la primaire, j’étais dans des ateliers d’expressions corporelles, des ateliers théâtres... J’ai fait beaucoup de danse aussi. Depuis toute petite, j’ai toujours aimé faire des spectacles quand il y avait des invités à la maison ou dans la cour de récréation, je faisais des chorées, des comédies musicales avec mes copines.


Mon papa était comédien. Il est décédé quand j’avais dix ans. Il faisait beaucoup de doublages et il changeait tout le temps sa voix dont celle pour Panoramix dans Astérix et Obélix mais aussi plein d'autres ! Il m’a toujours emmené au théâtre et j’ai vu ma première pièce à l’âge de trois ans. Ma mère était aussi comédienne et avec elle, je suis allée voir des spectacles pour enfants. À sept ans, j’avais dû voir trois fois le Roi Soleil (Rires).


© India Lange

Après le décès de ton papa, tu décides de continuer le théâtre.

Au début du collège, j'ai suivi des super cours de théâtre dans un centre d'animation et ensuite, pendant deux ans, j’allais une fois par semaine au Cours Simon à Paris, en parallèle du collège. Je n’ai jamais été scolaire, je ne me sentais bien que dans les cours de théâtre. Je me suis fait virer de mon collège et ensuite je suis allée deux ans en internat. Mais oui, j’ai toujours continué à faire du théâtre.