Pierre-François Martin-Laval, un ticket pour le rire !
Il a la comédie dans la peau. Élevé par un père médecin, Pierre-François Martin-Laval nous prescrit à chacun de ses films la plus belle des ordonnances : rire. Réalisateur, metteur en scène et acteur comblé par son métier, Pef termine l'année dans une série où les destins se croisent et les amours se tissent dans la quête de soi et de l'autre. Amoureux des planches, fasciné par le cinéma et conteur d'histoires aux couleurs humoristiques, Pef embarque son univers partout où il passe et nous guérit à sa façon. Rencontre avec Pierre-François Martin-Laval, un ticket pour le rire !

« Pierre-François, on vous retrouve dès ce soir dans la nouvelle création de TF1 Enquête à cœur ouvert. Quelle intrigue va mener la série pendant les six épisodes ?
Dans la série, ma femme Florence Arrieta (incarnée par Claire Keim) a besoin d’urgence d’une greffe du cœur. À la suite de sa transplantation cardiaque, elle va se mettre en tête d’essayer de connaître l’origine de sa donneuse, une jeune femme décédée et dont le père va chercher la source de son accident de voiture. Leurs chemins vont se croiser.
Moi, je joue le personnage de Vincent, un père de famille qui essaie de garder son calme et de protéger sa famille en étant le plus rassurant possible. Mais il va être bringuebalé par les problèmes de sa femme et ceux de sa fille Zoé, une enfant adoptée en quête de sa propre identité.
Vous aviez déjà incarné un père de famille dans la série Disparue... Que connaissiez-vous de l'adoption avant cette série ?
Disparue, c’était assez violent pour moi. J’ai trois filles et je crois qu’il n’y a rien de plus horrible qu’imaginer la perte d’un enfant. Je venais de perdre mon père juste avant le tournage, ça m’a sans doute aidé à travailler ses sentiments. Pour le papa dans Enquête à cœur ouvert, c’était plus facile. Je me suis tout de suite senti à l’aise avec le personnage de Vincent. L’adoption, je l’ai connue à travers des proches. Mon amie Isabelle Nanty a adopté une petite chinoise il y a une quinzaine d’années et dans mon enfance, une de mes meilleures amies et son frère étaient adoptés. Plus jeune, j’ai pris en charge une jeune fille abandonnée par son père quand elle avait dix mois. Aujourd’hui elle a trente ans et on est toujours ensemble. Ce sont des situations que je connais bien.

Tout comme le milieu médical avec votre papa…
Durant mon enfance, j’ai passé tous mes samedis à la Croix Rouge à Marseille et au quatrième étage de la clinique Bouchard à voir mon père faire ses visites ainsi que dans son cabinet du boulevard Périer. J’ai assisté à des interventions chirurgicales et je l’ai vu soigner et accompagner les malades.
Quelles partenaires de jeu ont été Claire Keim et Jessyrielle Massengo ?
Ça n’a l’air de rien mais un tournage peut vite être un cauchemar si l’acteur en face de vous est maladroit parce qu’il n’a pas travaillé son texte par exemple. J’ai profité de l’énorme expérience de Claire. Elle a tourné ce que j’aurais pu faire en plusieurs vies. Pour les scènes d’amour qui sont très gênantes à faire pour moi, surtout lors du premier jour de tournage, Claire a été d’une aide précieuse pour me mettre à l’aise face à ça, c’est une très grande pro. Avec Jessyrielle, je ne pouvais pas m’empêcher d’être tendre avec elle. J’ai essayé d’être son papounet pour ses débuts dans le métier. On était très complices. Il y avait une chouette ambiance dans la famille.