Découverte dans la série « Demain Nous Appartient » sur TF1, Sarah Jague est une jeune comédienne en herbe passionnée depuis toujours par le jeu d'acteur. Après trois ans au Cours Florent à Montpellier, elle enchaîne les castings et a récemment proposé, en duo avec Camille Amilhat, le court-métrage « Les grands » qui méritent un grand nombre de soutien pour obtenir son ticket parmi les 50 films sélectionnés au festival NIKON. Rencontre avec Sarah Jague, une comédienne au panel élargi !
« On te retrouve en ce moment dans la série à succès de TF1 « Demain Nous Appartient ». Peux-tu me parler de ton arrivée dans cette série ?
Patricia Guyotte et Gilles Martinez ont pensé à moi pour passer le casting. J'ai effectué les essais et j'ai tourné un mois et demi après. Je suis très contente d'avoir eu la chance de décrocher un rôle dans cette série quotidienne.
Qu'est-ce qui te plaît le plus dans ton personnage qui est embarqué dans des histoires sordides ?
C'est un personnage secondaire avec lequel je ne suis jamais la même. Je peux faire la séductrice, une meuf perdue, la rebelle ou la fille au bout de sa vie. C'est bien d'avoir un panel élargi.
Comment étais-tu mentalement lors des premiers jours de tournage ?
Quand on me disait action, j'étais vraiment dedans. Par contre, avant le tournage, au maquillage, c'était horrible car je stressais, j'avais peur. Quand tu es comédien et que tu décroches un petit rôle comme celui-là ce n'est pas tous les jours donc tu te mets une pression supplémentaire parce que tu as envie de bien faire. Une fois que ça tourne, tu oublies tout et tu redeviens comme un enfant.
Quel accueil t'ont réservé les héroïnes de la saga notamment Hector Langevin ?
Avec Hector on avait le deuxième jour de tournage des scènes où on devait s'embrasser. Il a vraiment été hyper attentionné. C'est le personnage principal de l'intrigue donc il avait des grosses journées et malgré ça il restait toujours zen. Je suis contente d'avoir tourné avec lui.
Quand on regarde les commentaires des fans de la série sur les réseaux sociaux, on ressent un réel attachement aux personnages, à l'intrigue au quotidien. Comment réagis-tu face à la notoriété de cette série ?
Personnellement j'ai un petit rôle par rapport aux acteurs principaux qui tournent tous les jours. C'est une quotidienne donc forcément les gens s'attachent et s'identifient à certains personnages. À ma petite échelle, j'ai reçu des messages très forts. C'est intimidant mais ça fait plaisir. Je comprends cet engouement du fait que c'est tous les soirs à 19h sur une des plus grosses chaînes d'Europe. De mon côté, j'essaie de répondre à tout le monde. J'ai été surprise par certains messages comme des « Je t'aime » de la part de jeunes filles alors que l'on ne m'a presque pas vue (rires). J'imagine que pour les acteurs de la série ça doit être impressionnant. Je le vois à Sète devant les studios il y a souvent du monde.
Tu as fait les Cours Florent pendant trois ans à Montpellier. Depuis quand as-tu cette envie de comédie ?
J'ai toujours eu envie de faire ça. J'étais très timide, d'ailleurs je le suis toujours, et j'ai mis du temps à me lancer. J'étais persuadé que j'allais me faire repérer dans la rue par un directeur de casting. Au final, le temps passe et je ne me suis pas fait repérer. Il y a bien eu un moment où j'ai dû prendre les choses en mains donc j'ai fait les Cours Florent à Montpellier. Mais à côté de ça, je travaillais sur les plateaux de tournage ce qui me permettait de découvrir l'envers du décor. J'ai autant appris qu'au Cours Florent où ça te désinhibe.
Quand on est jeune comédien il est difficile d'avoir un plan de carrière. As-tu une idée de vers quel genre de cinéma tu souhaiterais te diriger ?
J'adore le cinéma d'auteur et le cinéma français en général. J'aime beaucoup des rôles comme des filles un peu perdues, les écorchées vives mais j'aime bien aussi l'humour. Etre multi-facette me plaît bien.
Récemment tu as participé au festival NIKON avec le court-métrage « Les grands ». Peux-tu m'en parler plus en détail ?
Ce qui est bien dans notre métier, c'est qu'il y a quand même pas mal d'entraide. C'est une passion avant d'être un métier. On a tourné ce court-métrage sans budget, un pote nous a dépannés pour la caméra et un autre pour le montage. C'est un sujet qui nous tenait à coeur même si c'est vrai qu'il n'est pas très drôle. C'est un festival avec des courts-métrages de 2min20 donc c'est tout à fait possible de le faire même si nous ne sommes pas des réalisatrices. On est assez satisfaite du résultat et on espère à terme pouvoir faire quelque chose d'un peu plus long avec le même sujet. Cinquante films seront sélectionnés au départ donc on croise les doigts.
Quels sont tes projets pour 2020 ?
J'attends des réponses de quelques castings. Avec Camille Amilhat on écrit pour faire une petite série sur Internet.
Que peut-on te souhaiter pour le futur ?
Des tournages avec des belles rencontres et que ça avance surtout (rires). »
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