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Sarah Perriez, une actrice sur tous les fronts !

Femme pétillante, Sarah a décidé de suivre son propre chemin : celui de la comédie. Des spots télé et web à des rôles dans des fictions pour Netflix et M6, elle réalise son premier court-métrage en 2017 et a un rêve en tête : jouer un premier rôle dans un film d'époque. Rencontre avec Sarah Perriez, une actrice sur tous les fronts !


« Tu as fait six ans de droit à Montpellier puis une année de préparation à l’École Nationale de la Magistrature à Paris. À quel moment as-tu souhaité devenir comédienne ? Enfant, j'adorais le théâtre et je jouais dans un tout petit théâtre de quartier à Nîmes. Au fond de moi, je savais que je voulais faire de la comédie et m'épanouir par l'expression artistique, mais mes parents n'étaient pas vraiment de cet avis. Je suis issue d’une famille où on est soit dans la politique, soit dans le droit, donc c’est un peu compliqué de faire un autre métier que ça (rires). Je suis allée à Paris pour étudier à la Sorbonne et tenter le concours de la Magistrature pour suivre le chemin de la maman même si je n’en avais pas vraiment envie au fond de moi (rires). Pendant l’année de prépa, à l’occasion de l’anniversaire d’une amie, je suis allée chez le fleuriste et il y avait une petite annonce qui était à la recherche de comédiens amateurs pour un feuilleton sur M6 diffusé le matin. J’ai passé sans trop y croire le casting et j’ai eu le rôle principal. Je me suis régalée​ comme on dit dans le Sud et le réalisateur, Olivier Pannequin, m’a poussé à continuer dans cette voie. J'ai raté le concours de la Magistrature et vous connaissez la suite. Merci Olivier ! Tu enchaînes ensuite avec beaucoup de spots web et télé. Apparemment, j’ai une tête à pub (rires). J’ai ce profil caucasien, un peu passe partout. En ce moment, je commence à faire les jeunes mamans. Je fais pas mal de publicités en Espagne, sur la Costa Brava. À Paris, je tourne pour Pôle-Emploi (rires). Je m’amuse à chaque fois, ce n’est que du bonheur. Il y a trois ans, tu réalisais ton premier court-métrage « A fleur de peau » dans le cadre du festival Nikon. Cet événement est un bon tremplin ? Franchement oui. Ça permet de développer son réseau, de faire de belles rencontres et de jouer avec les amis ! Malheureusement cette année la projection des cinquante derniers films a été annulé à cause du Coronavirus. C’est toujours un événement très important. D’année en année, c’est de plus en plus qualitatif. Ce qui est bien, c’est qu’il y a tous les budgets. Une personne qui n’a pas de caméra va pouvoir réaliser avec son téléphone. Je suis aussi impressionnée par les scénarios toujours plus originaux. C’est court et concis, chaque année il y a un thème et ça nous permet de montrer de quoi on est capable et ce qu'on veut transmettre comme message.


Tu joues aussi en Espagnol avec un petit rôle dans la série « Dias de Navidad » diffusée sur Netflix. Je jouais le rôle de Colette : une française un peu "loca" qui vient fêter les fêtes de Noël dans la famille de son compagnon, à côté de Barcelone. Ça se déroule dans les années 50, sous le régime franquiste, et c'était un petit rôle super chouette à travailler. La femme Parisienne, bourgeoise de la tête aux pieds, qui jouait sur les clichés. Les espagnols adorent ça. Je ne remercierai jamais assez le réalisateur Pau Freixas de m'avoir fait confiance en me donnant ce rôle.

Sarah Perriez dans la série Netflix « Dias de Navidad »

En 2019, c’est dans le film « Soumaya » que l’on t'a