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Silvàn Areg, le retour gagnant !

Dernière mise à jour : 8 sept. 2019

Après une longue période d'absence entre 2009 et 2016, Silvàn Areg, plus connu auparavant sous le nom de Casus Belli, a fait son come-back sur le plan artistique avec sa participation dans l'émission « Destination Eurovision ». C'est avec la chanson « Allez leur dire » qu'il séduit le public et qu'il connaît aujourd'hui un véritable succès avec son album « Sur le fil ». Rencontre avec Silvàn Areg, le retour gagnant !


© Fifou

« Tu as récemment sorti ton album « Sur le fil » qui réunit onze chansons. Peux-tu nous parler de son univers ?

Cet album est une invitation à voyager avec moi, à la fois intérieurement et extérieurement. On passe par des moments de joie et de doute. Comme je suis au carrefour de plein de choses, j'essaie de les mettre en musique et de faire ressortir tout ça avec cette volonté d'aller chercher la lumière. Quand j'écris, j'essaie de ne pas m'enfermer dans quelque chose de trop cérébral. J'avais cette envie d'aller vers du positif.


Dans cet album, il y a un morceau que l'on connaît par cœur. Il s'agit d'« Allez leur dire » qui compte plus de 2 millions de vues sur Youtube. Comment est né ce single ?

Cette chanson est née sur la composition d'Erik Ness et Doutson avec ces quelques notes de guitare au début qui font penser à Brassens et le rythme de la chanson est assez rapide. Il y a la thématique du Petit Nicolas pour capter des petites sensations de l'enfance, l'époque des billes et du cartable. Je me souviens que j'avais écrit le premier couplet et le refrain en une soirée. Et puis le lendemain, j'ai directement terminé le deuxième couplet à la maison. Finalement, les meilleures chansons sont celles qui se font avec le plus d'aisance et de facilité.


La grosse valise présente tout au long du clip doit avoir une signification bien particulière ?

On trimballe avec nous des vieilles casseroles plus ou moins bonnes. Dans la valise, c'est tout ce que l'on a pu vivre qui nous construit et qui nous permet d'être ce que nous sommes actuellement. C'est aussi symbolique car j'ai redémarré cette nouvelle carrière à zéro avec une toute petite valise et petit à petit que les gens entrent dans mon univers je les emmène avec moi.


À partir de quand vas-tu démarrer une tournée dans toute la France ?

On a une première partie de tournée de quinze dates qui démarre le 16 novembre prochain en passant par Lyon, le Bataclan et Marseille le 6 décembre.



Il y a quelques mois, tu as participé à « Destination Eurovision ». Qu'est-ce que cela a représenté pour toi ?

C'est le véritable point de départ de cette aventure. Pour moi, c'était vraiment le saut dans l'inconnu de participer à cette émission. Je n'avais pas pour habitude de faire des concours dans ce genre. Toute l'équipe a été bienveillante avec une vraie mise en valeur du travail des artistes. J'avais pas mal d'appréhensions et puis au final ça m'a rassuré et encouragé à sauter encore plus dans le vide.


Auparavant, on te connaissait sous le nom de Casus Belli dans le domaine du rap. L'évolution vers Silvàn Areg était-elle vitale pour toi ?

Artistiquement parlant, elle était vitale parce que j'avais l'impression d'avoir tout puisé dans le rap. Le fait de se déplacer un petit peu, d'ouvrir une nouvelle porte a été une bouffée d'oxygène d'un point de vue artistique. Du coup, cela me permet de refaire des morceaux de rap avec Casus Belli quand j'ai envie d'en faire.


© Fifou

Tu continues donc à proposer des morceaux avec Casus Belli ?

Je pense que je balancerais des petits morceaux de façon discrète pour ceux qui suivent ou qui sont abonnés sur les plateformes de streaming. Dans un futur proche ou lointain, les deux univers vont se rejoindre. Les gens qui ont écouté Casus Belli et qui écoutent Silvan Areg retrouvent le même fond dans les morceaux même si la forme change un peu.


Tu es aussi professeur d'Éducation Physique Sportive. Finalement, la musique c'est un peu comme le sport, une question de mise en forme et de remise en question éternelle ?

On retrouve en tout cas les mêmes mécanismes dans le sens où on part de rien et puis en travaillant on arrive à des résultats. Il faut avoir confiance en soi. La pratique sportive permet de se dépasser et d'avoir une bonne image de soi-même. Et la musique c'est la même chose, on applique les mêmes recettes.


Tu as écrit pour Claudio Capéo en 2016 la chanson « Un homme debout ». Cet exercice en tant que parolier a été ton grand retour sur le plan artistique. Peux-tu nous parler de ce come-back ?

Ce sont les belles coïncidences de la vie. J'avais arrêté la musique entre 2009 et 2016 et durant cette période j'ai vraiment cru que c'était terminé. Et puis j'ai re-croisé un ancien compositeur avec qui j'avais l'habitude de bosser. Il m'a fait écouter des musiques et j'avais envie d'écrire à cette époque-là. Quand j'ai écrit la chanson, je ne l'ai pas écrite pour Claudio en particulier. Six mois après, on m'a appelé pour me dire qu'elle a été interprétée par Claudio Capéo. C'est là que j'ai découvert le clip et il a su porter la chanson de la plus belle des façons.


As-tu ensuite écrit pour d'autres chanteurs ?

Quand on écrit une chanson, on ne sait jamais si elle va être interprétée par quelqu'un d'autre ou si c'est moi qui vais le faire. On avait fait un titre pour Elisa Tovati qui s'appelait « SOS » mais sinon il n'y a pas eu plus de collaboration que ça. On verra avec le temps.



Quels sont tes projets pour la rentrée ?

Je suis en ce moment dans un noman's land artistique. J'ai envie de faire découvrir cet album pour que je puisse derrière avoir envie d'écrire et raconter des choses. Je vais essayer de vivre beaucoup d'aventures et puis on verra après ce qui ressortira au niveau d'écriture.


Que peut-on te souhaiter pour le futur ?

D'écrire de belles chansons et de ne pas tomber du fil (rires). »


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© 2021 par Samuel Massilia.

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