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Silva, un musicien tout-terrain !

Il fait partie de ses artistes qui ont démarré leur carrière très jeune. Silva n'est pas qu'un simple chanteur qui pose sa voix sur une instru. Auteur, compositeur, arrangeur et ingénieur du son, il manipule avec brio toutes les fibres musicales. Eduqué par des parents musiciens autodidactes, Silva apporte sur chacun de ses albums une touche personnelle qui séduit un public qui le connaît depuis l'âge de 19 ans, et sa victoire à l'émission Pour la Gloire en Belgique. Rencontre avec Silva, un musicien tout-terrain !

© Fabrice Mariscotti

Au début du confinement, je n'étais vraiment pas bien. Je suis resté quelques jours sans rien faire. Et en tant qu'artiste, je me suis demandé ce que je pouvais faire pour apporter du bonheur aux gens. Ça a commencé avec quelques amis artistes avec qui je travaille en Belgique. J'ai lancé l'annonce sur mes réseaux sociaux, j'ai été bondé de messages et ça a pris de grosses proportions.


À l'âge de 19 ans, tu remportes l'émission Pour la gloire en interprétant Puisque tu pars de Jean-Jacques Goldman. As-tu des flashs qui te reviennent de ce moment-là ?

C'est là que tout a commencé. J'étais pianiste dans un groupe de reprises funk et soul. On s'est inscrit à l'émission sur la RTBF et au moment des auditions le chanteur du groupe m'a inscrit à mon insu pour interpréter une chanson en impro. J'ai choisi une musique de Goldman, que j'ai toujours adorée, je me souviens de ce flash où tous les producteurs sont venus me voir et j'ai été pris pour l’émission.


Dans cette émission, on était en « compétition » avec d'autres artistes et il y avait un jury de quatre personnes qui jugeaient en direct nos prestations. Je suis arrivé en finale et j'ai gagné l'émission.


Est-ce qu'à ce moment-là tu te dis que tu feras une carrière dans la musique ?

Je voulais absolument avoir un diplôme. J'ai toujours été passionné par le son, j'avais mon studio et j'ai eu envie de joindre les deux bouts ensemble. J'ai fait des études d'ingénieur du son dans une grande école en Belgique. Pendant trois ans, le week-end, je faisais mes spectacles et j’étudiais en même temps le son à l’université.


© M.A.C. & L.G.

En étant né dans une famille de musiciens, c'était tout naturel pour toi de suivre ce chemin-là…

Mes parents sont des musiciens autodidactes. Dès le départ, mon père m'a appris le piano, la guitare, etc. Ils ont été intelligents car tout de suite ils m'ont payé un professeur pour m'apprendre les bonnes positions au piano. J'ai fait douze ans de cours classique et jazz.


Aujourd'hui, les télé-crochets tels que The Voice sont beaucoup plus formatés que ceux de l'époque où vous aviez une catégorie composition personnelle alors que maintenant, les jeunes talents en herbe proposent des reprises pour séduire le jury… Quel est ton regard là-dessus ?

Comme tu dis, à l'époque on était vraiment libre. Le choix de la chanson, même si la production donnait son aval, on était libre de choisir celle que l'on voulait. Il y avait une liberté et une insouciance. Maintenant, on est plus formaté.