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Suzuya, condamné à la réussite !

Il ne se met aucune barrière pour atteindre son objectif : la paix. Proche de sa communauté, il rencontrera pour la première fois sur scène son public dans une tournée de novembre qui promet d'être vite complète. Mentor d'une génération en quête d'identité dans un monde feutré, Suzuya soulève les émotions avec des paroles transperçantes et une vision de la vie sincère et sans filtre. Rencontre avec Suzuya, condamné à la réussite !


© Koria

« Ton premier album Condamné est disponible sur toutes les plateformes en ligne. 14 titres à la fois sombres mais avec l'envie de cicatriser les blessures ?

Totalement. Dans la vie de tous les jours, on a des moments où on est mal. Si tu conditionnes ton mental en te disant que tu ne peux pas t'en sortir, tu ne risques pas d’y arriver.


Comment vis-tu la période actuelle, en tant que jeune ?

Ça ne change rien à ma vie personnelle. J’ai ma routine. Je ne sors pas beaucoup, je ne vais jamais boire un coup en terrasse. La plupart du temps, je suis chez moi, je fais mon sport, je joue à la console, je fais ma musique, je vais en studio. Le seul truc qui me saoule, c’est que je ne peux pas aller dans d’autres pays.


Dans Défiguré, tu déclares « Ma vie aura du sens seulement si j’y arrive ». Quelle est ta définition de l’accomplissement ?

C’est la paix. Je le dis dans la chanson « Je sais que je suis prêt à tout pour réaliser mon rêve, je sais que la paix m'attend de l'autre côté de la rue ». Si tu claques des doigts pour obtenir tout ce que tu veux, ce serait trop facile et ça n’aurait aucune saveur.


Est-ce que tu te sens hors-système, en décalage avec un monde trop feutré ?

Parfois on me dit que je suis égoïste mais j’ai mes objectifs. Avant, je faisais des choix en fonction des autres. Au final, il n’y a aucune reconnaissance. C’est pour ça que maintenant je fais ma vie pour moi, le reste je m’en fous. Je fais les choses que j’ai envie de faire.