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Thaïs Lona, la douceur et l'énergie !

Thaïs Lona est une jeune artiste qui essaie chaque jour d'être un peu plus honnête avec sa musique. En attendant la sortie de son premier album « CUBE », Thaïs nous fait part de ses blessures dans « Dancing Again » à écouter en boucle dès demain. Rencontre avec Thaïs Lona, la douceur et l'énergie !

© Sandra Gomes

« Demain sort ton premier single « Dancing Again ». Que peux-tu me dire sur ce morceau ?

Ce titre est assez particulier pour moi, c'est celui qui sort le plus de blessures que j'ai eues ces dernières années. Le bonheur est avant tout un choix même si nous ne sommes pas prédestinés aux mêmes chances et privilèges. On peut faire le choix d'être heureux malgré ce qui peut se passer dans notre vie. Il ne faut pas charger quelqu'un d'autre de nous rendre heureux. La question « Est-ce que cette personne te rend heureuse ? », je ne la comprends plus aujourd’hui.


Quelles sont tes influences artistiques ?

Mon beau-père était musicien et ma mère écoutait beaucoup de musique à la maison. Elle m'a donné des influences telles qu'Aretha Franklin, Marvin Gaye, Prince et James Brown. Petite, j'ai eu beaucoup d'influence masculine comme 2Pac, Notorious B.I.G. En grandissant, vers l'adolescence, j'ai commencé à écouter plus de filles (rires).


Tu es une artiste avec beaucoup d'imagination abordant des thèmes très touchants, ça prend beaucoup de temps de trouver son identité musicale ?

Ça prend beaucoup de temps. Personnellement, j’avance en musique comme j'avance personnellement. Il y a ce parallèle qui est pour moi totalement logique. Si je me perds dans ce que je suis ou dans ce que je veux, ça va se ressentir dans ma musique. On peut vite se perdre à force de se comparer. Dans ce genre de métier, le plus gros risque est la comparaison. Il ne faut pas que ça prenne trop de temps et de places sinon ça nous empêche de nous découvrir.


© Sandra Gomes

Ton identité musicale plaît à Ibrahim Maalouf qui te repère...

J'étais enfin devenue intermittente du spectacle et je vivais de ma musique mais la flamme commençait à s'éteindre... Je ne faisais plus vraiment de la musique comme je le souhaitais... J'envisageais « d'arrêter » la musique puis j’ai eu la chance de partir à New York quelque temps. Cela m'a permis de me rappeler de ce que j'aimais vraiment et de ce que je voulais faire ou non dans la musique...


À mon retour le label Mister Ibe m'a contacté pour me proposer de signer mon premier album avec eux ! Ibrahim avait flashé sur mes covers et au début j'ai cru que c'était une blague... Je l'ai rencontré avec sa secrétaire à Paris, ça s'est super bien passé et on a pris le temps de se connaître musicalement et personnellement aussi.


Tu as fait ses premières parties à l'Olympia et à la Halle Tony Garnier à Lyon, ta ville d'origine.

Faire ses premières parties c'était assez ouf ! À Lyon j'étais à la maison devant des amis, ça m'a boosté de fou ! L'Olympia ça m'a mis une pression. J'ai pensé à toutes les personnes qui étaient passées et je ne sais pas pourquoi j'ai fait un blocage sur Jacques Brel où je me suis dit qu'il était passé par là. Le but est de rendre ce que le public te donne. Je n'en garde que des bons souvenirs !


Quel est ton objectif artistique ?

Mon objectif est que ce que je communique soit le plus authentique possible.


Quels sont tes futurs projets ?

Mon album "CUBE" devait sortir à l'automne mais avec les événements ça a été décalé. J'ai déjà en tête le second album, je ne perds pas trop de temps (rires). Je suis toujours dans un processus de création.


Aurais-tu une citation fétiche à me délivrer ?

Derrière chaque danse il y a une évolution.


Que peut-on te souhaiter pour le futur ?

Plein d'amour et de musique ! »

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