Une fille en or brille au FESTIFF !
- Samuel Massilia
- 12 oct.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 13 oct.
Présenté en avant-première à l'occasion de la 1ère édition du FESTIFF à l'Isle-sur-la-Sorgue, le nouveau long-métrage de Jean-Luc Gaget, Une fille en or, a reçu les applaudissements du public avant sa sortie en avril 2026. Echange avec l'équipe du film.

« C’est une comédie romantique entre deux personnes pas vraiment faites pour l’amour » démarre le réalisateur Jean-Luc Gaget au sujet de son nouveau film, Une fille en or. Ces deux protagonistes, Clémence et Paul, cachent un manque d'estime de soi chacun à leur manière. Derrière cette situation se cache une rencontre lumineuse entre deux êtres que tout oppose : Clémence, spontanée, désordonnée et un peu perdue, et Paul, rigide, méthodique, obsédé par le contrôle. De leur maladresse naît une forme de poésie.
Le comédien Arthur Dupont, en toute décontraction, décrit son personnage avec précision : « C’est une comédie romantique, avec deux personnages un peu inadaptés sociaux. L’une s’appelle Clémence, celle qui n’est pas vraiment aimée dans sa fratrie. Son père l’a toujours considérée comme celle qui se cherche beaucoup. Elle tente de trouver un travail, et le hasard la mène chez Paul, un homme psychorigide, solitaire, à la tête d’une société de vidéosurveillance. Il va l’embaucher pour des raisons qu’elle découvrira plus tard dans le film. » Pour Pauline Clément, de la Comédie Française, son personnage est « une fille un peu anti-héroïne, qui fait des gaffes, mais dont la sincérité bouleverse. Certaines scènes, où le personnage parle seul, m’ont beaucoup marqué. Il y a une osmose rare entre le réalisateur, Arthur et moi. C’est agréable de tourner des moments où le personnage se laisse aller, sans filtre. » De son côté, le réalisateur Jean-Luc Gaget, tout en humilité, est revenu sur la longue genèse du projet : « J’avais commencé à travailler sur le scénario avec ma co-scénariste Raphaële Moussafir. Le film s’était développé avec une autre production, puis il a dormi quelque temps dans un tiroir avant de renaître avec un nouveau producteur. »
Le film trouve ainsi sa singularité dans ces instants suspendus où les personnages se révèlent à eux-mêmes. Sans artifices, sans cynisme. Une ode à la fragilité, à l’imperfection, à la beauté du doute.



