Anne-Sophie Soldaini, romance d'une jeune artiste !
Dernière mise à jour : 17 mars 2021
D'une voix doucereuse et passionnée, Anne-Sophie Soldaini parle de son métier avec amour et l'envie d'explorer tous ses horizons. Si la période actuelle est triste et éprouvante, Anne-Sophie entretient la flamme artistique avec une double participation au Festival Nikon, une aventure partagée avec ses potes pour redonner vie à la création. Rencontre avec Anne-Sophie Soldaini, romance d'une jeune artiste !

« Comment vis-tu cette période qui nous prive d'accès à la culture ?
C’est dur à vivre, comme pour beaucoup de personnes. J’ai beaucoup de mal avec l’injustice et j’ai ce sentiment-là en ce moment. Les décisions sont incohérentes vis-à-vis des lieux culturels. Quand on voit l’étude allemande sortie il y a plus de dix jours qui disait que les lieux culturels étaient les plus safe et qu’aucune décision de réouverture n’a été prise, ça me perturbe beaucoup. Un monde sans culture, c’est un monde qui perd énormément de choses. C’est donc très triste et angoissant.
Dans le cadre du festival Nikon, tu as réalisé « Je ne suis pas un jeu ». Pourquoi avoir choisi le thème de l'addiction pour ton premier court-métrage ?
C’est arrivé un peu par hasard. Je n’avais pas particulièrement l’envie de réaliser, j’observais ça d’un point de vue très extérieur sur les plateaux de tournages. Mais je ne sais pas pourquoi, ça commençait à me titiller (l’équipe technique, la mise en scène).
Je fais un cursus de psychologie et quand le sujet du Nikon est sorti, j’étais en pleine formation sur la toxicomanie et ajouter à ce que je venais de vivre personnellement et ce que j’ai pu observer ces derniers mois, j’ai eu tout d’un coup l’envie d’essayer.
Je n’y connaissais absolument rien. Ça s’est beaucoup fait à l’arrache, sans aucun budget, je n’avais pas de production. Deux jours avant le tournage, je me demandais si j’allais le faire ou pas. Tout a été simple, on était une bonne équipe, mes potes ont joué dedans et ce sont aussi des amis qui m’ont aidé à la technique avec du matériel. Ça ne nous a rien coûté et ça a été fait avec une espèce d’intuition générale. Je n’ai même pas écrit de scénarios. Ça m’a fait découvrir tout un monde que j’ai adoré.
