Alors qu'il a revu une dizaine de fois la trilogie de « La vérité si je mens ! », Mickaël Lumière ne s'attendait pas à entrer dans la peau de Dov dans le préquel de la saga qui sortira le 16 octobre en salles. Après avoir fait ses armes pendant deux ans au Cours Florent, il se dévoile aux yeux du public français dans le film de Lisa Azuelos « Mon bébé » dans lequel il délivre sa première performance dans le cinéma aux côtés des comédiens Victor Belmondo et Thaïs Alessandrin. Rencontre avec Mickaël Lumière, le début d'une carrière prometteuse !
« Le 16 octobre sortira en salles le film « La vérité si je mens ! Les débuts » dans lequel tu incarnes le rôle de Dov. Peux-tu nous raconter le synopsis de ce préquel ?
C'est l'histoire de la jeunesse de la bande du sentier. Sans trop spoiler, on comprend comment ils se sont rencontrés. Serge et Dov sont potes d'enfance et au lycée ensemble. Patrick et Yvan travaillent tous les deux dans un vidéo-club et mon personnage de Dov rêve de devenir vendeur. Serge va présenter Dov à Patrick pour qu'il l'introduise un petit peu dans le sentier afin qu'il puisse réaliser son rêve. Dov va quitter le lycée pour entrer dans une boutique de vêtements et il va avoir une relation amoureuse avec la femme de son patron.
Comment es-tu arrivée dans ce projet ?
J'y suis arrivé complètement par hasard. C'est une agence de pub qui leur a envoyé mes photos car je ressemblais au profil recherché. Le premier jour on m'a appelé pour le rôle de Patrick mais ça n'a pas fonctionné. Ils m'ont donc rappelé pour me voir en Dov. Et pour l'anecdote, je suis sorti en boîte de nuit la veille de mon deuxième casting et je me suis fait casser la gueule parce que je parlais à une fille alors qu'il y avait son mec dans la boîte. Je suis arrivé au casting avec un œil au beurre noir, je leur ai raconté l'histoire et j'ai été pris (rires).
Quel a été ta réaction lorsque tu appris que tu étais sélectionné ?
J'étais au travail lorsque j'ai reçu le coup de téléphone et ça été le plus beau jour de ma vie. C'était la première fois que je décrochais un gros casting. J'avais passé des auditions pour « Joséphine, ange gardien » et je n'étais pas retenu. J'avais du mal à y croire, j'étais sur un petit nuage pendant quelques jours.
Découvre la bande-annonce de « La vérité si je mens ! Les débuts »
Le rôle de Dov a été auparavant interprété par les comédiens Vincent Elbaz et Gad Elmaleh. Est-ce que tu as pu échanger avec un des deux ?
Je n'ai pas rencontré Vincent Elbaz mais après le tournage j'ai pu rencontrer Gad Elmaleh par hasard. Il a été bienveillant et content pour moi. Il a hâte de voir le film.
Yohan Manca me disait avoir été bercé par la trilogie. Est-ce également ton cas ?
Cette trilogie fait partie de mes références en matière de comédies françaises. Je les ai revus une dizaine de fois chacun.
Comment as-tu donc travaillé ce personnage que tu connaissais par cœur ?
Effectivement, je connaissais très bien ce personnage. Le fait qu'il ait été interprété par deux acteurs différents m'a donné un petit peu de liberté. J'en ai parlé avec les réalisateurs qui me disaient que le plus important était de me l'approprier et que j'y apporte de ma personnalité. J'ai fait un petit mix de tout ce que j'avais inconsciemment dans la tête pour le faire à ma sauce et essayer de retranscrire au mieux ce que peut être ce personnage-là. Sur le papier, on le connaît en tant que dragueur mais au début il n'est pas si sûr de lui.
Au casting de ce film on retrouve Yohan Manca, Anton Csaszar et Jérémy Lewin. Quel a été votre relation à tous les quatre ?
Je les ai rencontrés sur le tournage même si on s'était rencontré sur une grande partie du casting car on a fait huit castings chacun. Donc au bout du cinq, sixième rendez-vous on faisait des castings ensemble pour voir si la bande fonctionnait. Le film a mis du temps à se faire entre le moment où on nous a validé et le moment où on a commencé à tourner. Il s'est passé un an et on s'est vus plein de fois ensemble. On était déjà devenu ami avant le début du tournage. Aujourd'hui, un an après, on est toujours ami dans la vie. C'est génial de pouvoir créé des relations humaines à travers le travail.
En ce moment, avec toute l'équipe du film, vous êtes en tournée d'avant-premières dans toute la France. Quels sont les premiers retours des spectateurs ?
C'est hyper touchant car les gens sont rassurants et gentils avec nous. Tous les soirs, c'est un bonheur car ils viennent nous féliciter, ils restent avec nous à la fin pour prendre des photos et discuter du tournage. Même les personnes qui avaient des à priori ou qui pouvaient être réticentes à l'idée de ce quatrième volet nous ont dit que le défi avait été relevé. On ne peut pas démarrer mieux même si on a quand même la pression car on est conscient de ce que ça représente et de la responsabilité que l'on a. On a fait ce film avec notre coeur et on a fait au mieux pour ne pas imiter les anciens. Il y a une vraie fraîcheur dans ce film avec plein de nouvelles têtes à découvrir. On a gardé l'identité de la saga, mais ce n'est pas du réchauffé. C'est difficile de ne pas aimer le film.
Ce long-métrage réalisé par Gérard Bitton et Michel Munz n'est pas ta première expérience dans le septième art. Au mois de mars dernier, le public français a pu te découvrir dans la peau de Louis dans « Mon bébé » de la réalisatrice Lisa Azuelos. Quel est ton parcours dans le cinéma ?
Depuis tout petit, j'ai toujours eu envie de faire ça. Je me suis un peu renseigné pour savoir comment on fait pour y arriver et j'ai commencé à prendre des cours de théâtre à Nice. Après deux ans d'études de commerce, j'avais envie de faire uniquement du théâtre donc je suis monté à Paris pour faire les Cours Florent. À travers mes deux années là-bas, j'ai fait plein de court-métrage en parallèle pour commencer à me familiariser avec le jeu face à la caméra car le jeu est différent au théâtre et au cinéma. J'ai directement passé des castings et j'ai eu la chance de pouvoir décrocher ce premier rôle.
Comment c'est donc passé ce premier tournage pour toi sous la direction d'une réalisatrice à la carrière inspirante ?
J'avais énormément d'appréhensions et j'ai rencontré l'équipe du film en amont à savoir mes partenaires de jeu Victor Belmondo et Thaïs Alessandrin avec qui on s'est vite super bien entendu. Ce sont des personnes qui ont été très bienveillantes avec moi. La réalisatrice Lisa Azuelos a elle aussi tout fait pour que je me sente au mieux dès le départ. Elle a agi comme une petite maman sur le tournage. Je n'avais pas l'impression de tourner dans un gros film car il y avait une ambiance familiale d'autant plus que Lisa faisait tourner sa fille.
As-tu des projets pour la rentrée ?
J'ai un projet de web-série en septembre où j'ai quelques jours de tournage. Et puis il y a la promo jusqu'à la sortie du film le 16 octobre dans toute la France. On espère que tout va bien se passer (rires).
Que peut-on te souhaiter pour le futur ?
D'être heureux et de continuer à pouvoir travailler dans ce métier car c'est vraiment ce que j'ai envie de faire de ma vie. »
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